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FIDELITY INTERNATIONAL : L’Humeur des Marchés

22/7/2025

Les joyaux de la couronne

Dans le contexte de marché qui prévaut depuis janvier, qu’est-ce qui peut bien donner des couleurs à la place londonienne ? Il n’y a même pas une tangente favorable sur les prix du baril pour avantager son ascendant pétrolier. Certes, à la faveur d’un changement de bail au 10 Downing Street, l’an dernier, et d’un ripolinage du Bureau ovale en janvier, la tectonique politique fait à nouveau dériver Albion vers nos sémaphores. Dans un élan communautaire, Londres, Paris et Berlin se sont rabibochés sur l’autel d’une défense européenne. Certes aussi, avec un minimum syndical de 10 % de droits de douanes, les sujets de Sa Majesté ne se tirent pas trop mal des fourches commerciales trumpiennes. Mais pour le reste, c’est pas vraiment ça. La croissance vivote à 0,7 % (au T1) et, comme les taux de la BoE (4,25 %), l’inflation reste perchée (3,6 % en juin). Du reste, derrière ce panorama pas vraiment inspirant, il y a dernièrement des raisons de croire à des lendemains qui chantent.

Récemment, neuf des plus grands fonds de pension du Royaume-Uni annonçaient leur intention d’allouer, dans les cinq ans à venir, au moins 5 % de leur portefeuille à des entreprises à forte croissance estampillées "UK". En mai, avec les "Accords de Mansion House" - prolongement d'un précédent engagement de 2023 -, ces derniers s'engageaient déjà à investir, d'ici 2030, jusqu'à 10 % de leurs fonds de retraite dans des infrastructures, de l'immobilier et du capital-investissement "maison". Une réallocation bienvenue sachant que l'économie britannique bradycardie depuis trop longtemps d'un désintérêt de ces acteurs. Preuve en est que leur allocation en actions britanniques qui était de 55 % en 1997 est aujourd'hui tombée à moins de 0,4 %. Un manque d'investissement qui expliquerait, entre autres, l'inexorable ralentissement économique britannique et, accessoirement, la division de presque de moitié du nombre de sociétés cotées outre-Manche ces quinze dernières années. Ce regain d'intérêt est de nature à redonner un peu d'éclat aux joyaux de la couronne ternis par trop de négligences capitalistiques. Un horizon d'autant plus intéressant que les actions à Londres se traitent à des multiples deux fois moins élevés que ceux du marché américain.

Le graph. de la semaine :

Part des marchés boursiers détenus par les investisseurs locaux et ratio cours bénéfices prévisionnel sur 12 mois (Indices MSCI)

Source : FactSet, Haver Analytics, Goldman Sachs Investment Research. Pour les indices MSCI.

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