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EDRAM - Flash marchés : Vers une trêve sur les baisses de taux ?

3/11/2025

• La FED et la Banque du Canada ont baissé leurs taux de 25 points de base, tandis que la Banque du Japon a repoussé sa prochaine hausse des taux.
• Jerome Powell tempère les attentes de baisse de taux de décembre, soulignant les divergences croissantes au sein du conseil des gouverneurs notamment sur les perspectives de croissance et d’inflation.
• La France a atteint la croissance budgétée par le gouvernement grâce à un rebond inattendu de son PIB (+0,5 %) au troisième trimestre.


Cette semaine a été rythmée par les réunions des principales banques centrales. La FED a, comme attendu, baissé ses taux de 25 points de base et annoncé la fin du quantitative tightning. En revanche, Jerome Powell a douché les attentes de baisse de taux de décembre en rappelant que le conseil des gouverneurs a rarement été plus divisé s’agissant des perspectives de croissance et d’inflation et de l’impact de la politique de Donald Trump. La Banque du Canada a également baissé ses taux de 25 points de base et émis des réserves sur la poursuite de sa trajectoire de baisse. La Banque du Japon a gagné du temps en repoussant à plus tard sa prochaine hausse des taux malgré les pressions de S. Bessent à l’occasion du sommet de l’APEC pour contrer la sous-valorisation du yen. La BCE a également passé son tour sans annonce majeure.

Le Shutdown aux États-Unis prive toujours les marchés des publications économiques, et en particulier les publications du PIB. En Europe, la France a surpris par le rebond de sa croissance au troisième trimestre (+0,5 %), ce qui permettra cette année d’atteindre la croissance budgétée par le gouvernement. En Allemagne, les plans de relance tardent à produire leurs effets positifs sur l’activité : le PIB est stable au troisième trimestre, et au même niveau qu’en décembre 2019. L’inflation de la zone euro continue de se rapprocher de la cible de la BCE à 2,1 % sur un an malgré une réaccélération des prix à la consommation en Espagne (+3,2 % sur un an) et en Allemagne (2,3 % sur un an).

À mi-parcours de la saison de résultats, les publications des entreprises européennes sont en retrait par rapport aux entreprises américaines. Elles sont moins nombreuses à publier des résultats dépassant les attentes des analystes (56 % contre 83 % aux États-Unis). En agrégé, la croissance des bénéfices progresse peu alors qu’elle accélère aux États-Unis (+16 % en glissement annuel aux États-Unis, contre +1 % en Europe, soit respectivement 9 points et 2 points de plus que la croissance attendue par les analystes). À noter l'absence des révisions traditionnelles à la baisse des projections de consensus S&P500 dans les 6 mois précédant le début des résultats. Aux États-Unis, les secteurs de la technologie, des finances et des services de communication sont les principaux moteurs de la croissance globale des bénéfices ce trimestre, tandis que les secteurs de la consommation - discrétionnaire et courante - sont plus faibles. En Europe, les secteurs de la consommation et des matières premières pèsent sur la performance globale, avec la consommation discrétionnaire, les biens courants, l'énergie et les matériaux affichant tous une croissance négative du BPA. Cette semaine était la plus chargée de la saison des résultats du troisième trimestre, avec les publications très attendues d’ Alphabet, Microsoft, Meta, Amazon et Apple. Les quatre premières ont révisé à la hausse leurs dépenses d’investissement dans l’IA. Meta a lancé la septième plus grosse émission obligataire des États-Unis depuis Verizon en 2013 (30 milliards $) pour financer leurs ambitions, ce qui a pesé sur le titre, les investisseurs questionnant le retour sur investissement. À l’inverse, Apple, qui reste en marge de cette ruée vers l’intelligence artificielle, voit sa trésorerie au bilan progresser de 20 % sur un an à 51 milliards.

En amont des réunions des banques centrales, nous avons neutralisé notre vue positive sur la duration. Nous maintenons notre préférence pour les obligations des pays émergents et les obligations d’entreprises par rapport aux obligations souveraines. Nous restons vigilants sur les actions en raison des primes de risque peu généreuses, en particulier aux États-Unis.

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