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CARMIGNAC : À l’aube d’un nouveau supercycle des marchés émergents
4/12/2025

Au-delà du bruit
Les marchés émergents ont tendance à diviser les opinions : ils sont perçus soit comme des moteurs de croissance mondiale, soit comme des acteurs imprévisibles. Pour Carmignac, qui investit dans les marchés émergents depuis des décennies, un nouvel élan renforce son argumentaire d’investissement à long terme. Naomi Waistell et Xavier Hovasse soulignent un renversement de situation qui a historiquement conduit à des périodes de forte surperformance.
« Nous avons assisté à une résurgence encourageante des marchés émergents cette année, avec les dix meilleurs mois en quinze ans, déclare Naomi Waistell. Cela reflète en partie la reconnaissance des mérites intrinsèques des marchés émergents, mais il s’agit aussi du besoin de diversification et de l’affaiblissement de l’exceptionnalisme américain. La configuration des marchés émergents est à un moment crucial. Cela fait longtemps qu’ils n’ont pas surperformé les marchés américains – et lorsqu’ils y parviennent, leur surperformance est généralement spectaculaire. »
Les gérants estiment que le paysage actuel est nettement différent de celui du dernier supercycle des émergents au début des années 2000. À cette époque, l’adhésion de la Chine à l’Organisation mondiale du commerce a marqué un premier changement dans les relations commerciales – une période où la croissance était dominée par des exportations massives de biens de faible valeur vers les marchés développés.
Aujourd’hui, plutôt que de dépendre de la demande extérieure, de nombreux pays émergents privilégient l’autosuffisance, le commerce entre eux et renforcent la résilience face aux évolutions des politiques internationales. Les données commerciales reflètent déjà ce que Naomi Waistell considère comme un « changement de paradigme ». Il y a trente ans, les États-Unis étaient le plus grand partenaire commercial pour environ 80 % des marchés émergents. Aujourd’hui, cette place revient à la Chine, avec de nouveaux pôles comme le Vietnam, le Mexique et l’Inde, de plus en plus influents. La part du commerce entre marchés émergents a plus que doublé, passant d’environ 20 % à 50 % sur cette période.
« Cette autosuffisance ne se limite pas à la Chine ni à certains corridors commerciaux ou à des secteurs spécifiques, ajoute Naomi Waistell. Les émergents sont de plus en plus capables de mener leur propre croissance de l’intérieur. »
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