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31/07 - Salaires : des augmentations plus faibles en 2025 et 2026, les hausses au mérite privilégiées
31/7/2025

Les augmentations de salaires seront plus modestes en 2025 et 2026. Les employeurs invoquent des résultats financiers décevants et une politique de réduction des coûts. L’accent est mis sur les hausses au mérite plutôt que sur des revalorisations générales. Selon l’étude de WTW publiée le 31 juillet, près de 75 % des entreprises françaises favorisent le mérite. Cette tendance marque un tournant par rapport à la période 2020-2024, marquée par des hausses plus larges. La Banque de France a abaissé ses prévisions de croissance pour 2025 à 0,6 %, contre 0,9 % précédemment. Les entreprises réagissent en serrant leurs budgets et en priorisant l’attractivité ciblée des talents. L’augmentation médiane prévue pour 2025 est de 3,1 %, contre 3,8 % en 2024.Cela traduit la prudence des entreprises dans un contexte de croissance molle. Malgré tout, les hausses prévues restent supérieures à l’inflation, estimée à 1 % sur l’année 2025.41 % des entreprises ont réduit leur budget d’augmentations par rapport à leurs prévisions initiales. Seules 10 % des entreprises ont augmenté leur enveloppe, sous la pression du marché du travail. Les secteurs en tension continuent de proposer des hausses ciblées pour attirer ou retenir leurs talents. Pour 2026, la tendance se stabiliserait avec des hausses médianes entre 3,2 % et 3,6 %.Cela marque une volonté de maîtriser les dépenses sans provoquer de désengagement des salariés. Les augmentations générales deviennent donc l’exception ; la différenciation est désormais la norme. Les salariés les mieux évalués continueront à bénéficier d’augmentations supérieures à la moyenne. Ce modèle favorise une rémunération plus individualisée, basée sur la performance et la valeur ajoutée. Dans le secteur public, la situation est plus tendue. François Bayrou a annoncé un gel total des salaires pour les fonctionnaires en 2025.Cette décision s’inscrit dans une logique de rigueur budgétaire étendue à l’ensemble des administrations. Les syndicats de la fonction publique, notamment la CGT, ont vivement réagi à cette mesure. Des mobilisations syndicales sont envisagées dès la rentrée pour contester cette année blanche salariale. Le contraste entre privé et public pourrait créer des tensions sociales à la rentrée 2025.En résumé, les entreprises optent pour une politique salariale sélective dans un contexte économique incertain.
Source : lefigaro.fr